Que n’osera pas une femme, douce femme, lorsque l’affection forte éveille son esprit ?

La citation de Robert Southey peut être trouvée dans son poème épique “Joan of Arc”. Le contexte de cette citation est la représentation de Joan d’Arc, l’héroïne française qui a conduit les armées au combat pendant la guerre des centaines d’années. Dans ce passage particulier, Southey loue le courage et la détermination des femmes, suggérant que lorsque leur esprit est enflammé par une forte affection ou un amour, il n’y a rien qu’ils ne puissent pas réaliser.

Robert Southey était un éminent poète britannique et écrivain de la période romantique. Né le 12 août 1774 à Bristol, en Angleterre, Southey est devenu l’un des «poètes du lac», aux côtés de William Wordsworth et Samuel Taylor Coleridge. Il est surtout connu pour ses poèmes narratifs, tels que “Thalaba the Destroyer”, “Madoc” et “La malédiction de Kehama”, qui s’inspirait de sujets mythologiques et historiques.

Southey a été nommé poète lauréat en 1813, succédant à Coleridge et a occupé le poste jusqu’à sa mort en 1843. Pendant ce temps, il a écrit de nombreux poèmes pour commémorer des événements importants, notamment le couronnement de George IV et la mort de collègues poètes.

En plus de la poésie, Southey était un écrivain prolifique de la prose, produisant des biographies, des histoires et des récits de voyage. Son travail en prose le plus célèbre est peut-être “La vie de Nelson”, une biographie de l’amiral Horatio Nelson, qui a solidifié sa réputation d’écrivain à succès au-delà du domaine de la poésie.

Bien que les œuvres de Southey aient été largement lues et respectées au cours de sa vie, sa réputation a diminué au cours des siècles suivants. Les critiques, tels que le poète Byron, considéraient sa poésie trop verbeuse et manquant d’émotion. Néanmoins, les contributions de Robert Southey à la poésie britannique et son influence sur les générations ultérieures de poètes ne peuvent pas être refusées.