Il est généralement convenu que les enfants passent plus d’heures par an à regarder la télévision qu’en classe, et beaucoup moins dans une conversation réelle avec leurs parents.

Paul Weyrich, éminent militant et critique conservateur américain, a fait la déclaration sur la consommation de télévision excessive des enfants et le manque d’interactions significatives avec leurs parents. Le contexte de cette citation réside dans les préoccupations de Weyrich concernant l’influence croissante des médias de masse, en particulier la télévision, sur les jeunes esprits et la dynamique familiale. Weyrich pensait que les heures passées devant la télévision ont dépassé le temps passé dans les écoles, indiquant l’impact négatif potentiel sur le développement de l’éducation des enfants. De plus, il a souligné que le manque de conversation avec les parents limitait les opportunités précieuses pour les enfants d’apprendre, de grandir et de développer leurs compétences sociales.

Paul Weyrich, né en 1942 et est décédé en 2008, a apporté une contribution significative aux critiques en Amérique. Il a cofondé plusieurs groupes de réflexion conservateurs, dont la Heritage Foundation (1973), qui a joué un rôle crucial dans l’élaboration des politiques conservatrices et a fourni une plate-forme aux penseurs conservateurs. Weyrich a également contribué à établir la majorité morale, un mouvement conservateur chrétien éminent, à la fin des années 1970. Il a travaillé sans relâche pour promouvoir les valeurs conservatrices et mobiliser le soutien de la base, contribuant au changement conservateur de la politique américaine à cette époque. Les critiques de Weyrich se concentraient souvent sur les effets négatifs des médias de masse, de la laïcité et du libéralisme sur les valeurs et les institutions traditionnelles. Ses points de vue ont influencé la pensée conservatrice et l’élaboration des politiques pendant des décennies, et il a joué un rôle important dans la formation de l’agenda et des stratégies du mouvement conservateur aux États-Unis.