Quand je suis sorti, et pendant de nombreuses années après, il était devenu une habitude pour moi de m’asseoir, de lire et de lire et de lire, comme une obsession. Je prendrais 20 livres et je ne sortirais pas avant que je ne les ai terminés. Il m’a fallu un certain temps pour changer cette habitude.

Mohsen Makhmalbaf, le célèbre réalisateur iranien, a fait cette déclaration en référence à son voyage personnel en tant que cinéaste et à l’impact transformateur de la lecture sur son processus créatif. Les premières vies de Makhmalbaf ont été marquées par l’activisme politique pendant la révolution iranienne, ce qui a finalement conduit à son arrestation et à son emprisonnement à un jeune âge. En prison, il a découvert un amour pour la littérature et a commencé à s’immerger dans un large éventail de livres.

Après sa sortie, Makhmalbaf a commencé à poursuivre le cinéma comme moyen d’expression artistique, s’inspirant de la littérature qu’il avait dévortée pendant son séjour en prison. Ses premières œuvres, comme “The Cyclist” (1987) et “Gabbeh” (1996), ont été profondément influencées par des thèmes sociaux et politiques. Le style de narration de Makhmalbaf a souvent mélangé la réalité et un symbolisme poétique, aidant à mettre en évidence les luttes et les aspirations des individus marginalisés dans la société iranienne.

L’une des contributions les plus notables de Makhmalbaf au cinéma iranien est son rôle de pionnier du mouvement iranien New Wave. Aux côtés de cinéastes comme Abbas Kiarostami et Jafar Panahi, il a joué un rôle crucial dans la revitalisation du cinéma iranien dans les années 1980 et 1990. Les films de Makhmalbaf ont non seulement obtenu des éloges de la critique à l’échelle internationale, mais ont également contribué aux débats culturels et sociaux au sein de l’Iran. Ses œuvres ont souvent contesté les normes sociétales et ont mis en lumière les complexités de l’identité et de l’histoire iraniennes.

De plus, les contributions de Mohsen Makhmalbaf s’étendent au-delà de ses propres films. Il est connu pour avoir nourri de nouveaux talents et offrir des opportunités pour les cinéastes en herbe via sa maison de cinéma de Makhmalbaf. Cette institution a contribué à façonner la carrière de nombreux réalisateurs iraniens éminents, notamment sa fille Samira Makhmalbaf.

En résumé, la citation de Mohsen Makhmalbaf reflète son profond amour pour la littérature et le rôle important qu’il a joué dans son évolution en tant que cinéaste. Ses contributions au cinéma iranien incluent un style de narration distinct, l’engagement politique et social et le mentorat de talents émergents. En tant que figure clé du mouvement iranien de New Wave, les films de Mohsen Makhmalbaf continuent d’inspirer et de provoquer des discussions significatives, à la fois en Iran et dans le monde.