Par exemple, nous nous battons toujours les uns contre les autres. Qui nous fournit les armes ? Ensuite, nous devenons endettés envers ceux à qui nous les achetons – avec quoi ? Les ressources mêmes dont nous avons besoin pour rester là-bas.

Miriam Makeba, également connue sous le nom de Mama Africa, était une musicienne sud-africaine de renom et activiste des droits civiques. Elle a fait cette citation pour mettre en évidence les effets néfastes des conflits et des ventes d’armes sur les pays africains. Makeba était connue pour son opposition vocale à l’apartheid, à la discrimination raciale et aux injustices sociales.

Pendant l’ère de l’apartheid, l’Afrique du Sud a connu des conflits internes importants, notamment de violentes manifestations et des soulèvements contre le régime oppressif. Makeba a souligné que ces conflits étaient souvent alimentés par des ventes externes d’armes, où les nations africaines deviendraient redevables aux pays étrangers échangeant des armes. Cela a conduit à un cercle vicieux où les ressources qui auraient dû être utilisées pour le développement et l’amélioration des pays africains ont plutôt été dépensés pour acheter des armes. Par conséquent, cela a perpétué un état de dépendance et a gêné la croissance et les progrès du continent.

Les contributions de Miriam Makeba à la musique en Afrique du Sud ont été révolutionnaires et culturellement significatives. Elle était une chanteuse extrêmement talentueuse avec une voix distinctive, connue pour avoir mélangé des éléments musicaux africains traditionnels avec des styles occidentaux tels que le jazz et l’âme. Makeba a popularisé la musique africaine sur la scène internationale et est devenue l’un des premiers musiciens africains à obtenir une reconnaissance mondiale.

Tout au long de sa carrière, elle a sorti de nombreux albums qui présentaient sa gamme musicale diversifiée et ont présenté le monde au riche patrimoine culturel de l’Afrique du Sud. Notamment, la chanson la plus célèbre de Makeba, “Pata Pata”, est devenue un grand succès international dans les années 1960. Sa musique a servi de médium pour exprimer ses convictions politiques et faire connaître les luttes auxquelles les Africains sont confrontés sous l’apartheid.

En plus de ses contributions musicales, Makeba a activement participé à diverses efforts politiques et humanitaires. Elle a utilisé sa plate-forme pour sensibiliser et défendre les droits des Sud-Africains noirs et des communautés opprimées dans le monde. La voix puissante de Makeba a résonné à l’échelle mondiale, et son activisme a joué un rôle important dans la lumière des injustices auxquelles son peuple est confronté.

Le dévouement inlassable de Miriam Makeba à utiliser sa musique et sa renommée comme moyen de promouvoir la justice sociale et l’unité africaine a laissé une marque indélébile sur l’industrie de la musique et la lutte contre l’apartheid. Elle reste une icône, dont les contributions continuent d’inspirer les générations futures de musiciens et de militants.