Mais je savais que ce qui s’était passé était une prise de conscience non seulement pour les États-Unis mais aussi pour le Pakistan, qui a réalisé qu’après ce qui s’est passé le 11 septembre, il était tout simplement impossible de continuer à jouer ces jeux en Afghanistan.

La citation de Lakhdar Brahimi fait référence aux conséquences des attaques terroristes du 11 septembre et à son impact sur les États-Unis et la compréhension du Pakistan de la situation en Afghanistan. Brahimi souligne que les événements du 11 septembre ont servi de réveil, non seulement pour les États-Unis mais aussi pour le Pakistan. La citation suggère que le Pakistan, un pays voisin et un acteur clé du conflit afghanistan, ont réalisé qu’ils ne pouvaient plus soutenir ou s’engager dans les mêmes “jeux” qu’ils jouaient en Afghanistan.

Lakhdar Brahimi, un diplomate algérien, a apporté une contribution importante à la diplomatie internationale. Il a été représentant spécial des Nations Unies pour l’Afghanistan de 1997 à 1999, au cours de laquelle il a facilité les négociations entre diverses factions afghanes, conduisant à la création d’un gouvernement intérimaire. Les efforts diplomatiques de Brahimi visant à promouvoir la paix, la stabilité et la réconciliation étaient très appréciés.

En plus de son travail en Afghanistan, Brahimi a été impliqué dans plusieurs autres rôles diplomatiques. Il était l’envoyé spécial du Secrétaire général des Nations Unies pour Haïti en 1994, contribuant à la transition pacifique du pays. En outre, Brahimi a été l’envoyé spécial des Nations Unies pour l’Afrique du Sud pendant la période de transition de l’apartheid à la démocratie, jouant un rôle crucial dans la médiation entre les partis politiques et la garantie d’une transition pacifique.

Tout au long de sa carrière, Brahimi a été reconnu pour son expertise diplomatique, sa neutralité et son engagement à résoudre des conflits complexes. Il a été reconnu et décerné pour ses contributions, notamment le prix Martin Luther King Jr. en 2002, le prix Four Freedoms en 2004 et le prix Chatham House en 2013. Instabilité politique et conflits armés.