Jusqu’en 1956, l’Amérique traitait Israël différemment des autres États amis.

La citation de George Ball met en évidence le changement dans le traitement américain vers Israël avant et après 1956. Avant cette année, les États-Unis ont vu Israël à un jour similaire à d’autres pays amicaux. Cependant, un événement important, survenu en 1956, a changé cette relation.

Le contexte derrière cette citation réside dans la crise de Suez de 1956. Au cours de ce conflit, Israël, ainsi que d’autres pays, à savoir la Grande-Bretagne et la France, ont lancé une campagne militaire contre l’Égypte. Les États-Unis, sous l’administration du président Eisenhower, se sont fermement opposés à cette action et ont adopté une position différente concernant Israël.

Les États-Unis ont condamné les actions d’Israël, de la Grande-Bretagne et de la France, allant à l’encontre de son approche précédente de traiter Israël de manière similaire à d’autres États amicaux. Cet événement a marqué un tournant dans la politique américaine envers Israël, alors que les États-Unis ont commencé à adopter une position plus indépendante et critique concernant les actions israéliennes dans la région.

George Ball, la source de cette citation, était un important politicien américain qui a occupé divers postes influents. Il a eu une carrière notable en politique, contribuant de manière significative à l’élaboration des politiques américaines. Ball a été le sous-secrétaire d’État de 1961 à 1966 sous le président John F. Kennedy et le président Lyndon B. Johnson. Il a joué un rôle crucial pendant la crise des missiles cubains, plaidant pour une résolution pacifique aux tensions entre les États-Unis et l’Union soviétique.

Ball était connu pour son approche pragmatique et indépendante, contestant souvent des opinions populaires au sein du gouvernement. Il était un défenseur de la diplomatie et de la non-intervention, ainsi qu’un critique de l’implication américaine dans la guerre du Vietnam. Les contributions de Ball en tant que politicien ont été marquées par son engagement à défendre des solutions pacifiques et sa volonté de remettre en question les politiques en vigueur.