Une comparaison entre les triplets déduits de manière provisoire par ces méthodes et les changements dans la séquence d’acides aminés produits par mutation montre une mesure d’accord satisfaisante.

La citation de Francis Crick est tirée de ses recherches révolutionnaires dans le domaine de la génétique moléculaire, en particulier son travail sur le déchiffrement du code génétique et de la structure de l’ADN. Crick, aux côtés de James Watson, est connu pour avoir proposé la structure à double hélice de l’ADN, une découverte qui a révolutionné la compréhension de la façon dont les informations génétiques sont stockées et transmises.

Dans le contexte de cette citation, Crick fait référence à ses efforts pour déchiffrer le code génétique, qui est l’ensemble des règles qui régit comment les séquences d’ADN sont traduites en protéines. À l’époque, il était toujours difficile de comprendre la relation entre une séquence d’ADN (composée de nucléotides) et la séquence d’acides aminés correspondante d’une protéine. Crick a développé des méthodes et des techniques pour identifier les modèles dans les séquences nucléotidiques, telles que les codons (triplets de nucléotides), qui se sont révélés responsables du codage des acides aminés spécifiques. En comparant ces codons aux changements dans les séquences d’acides aminés causés par des mutations, Crick a constaté qu’il y avait un degré significatif de corrélation, soutenant ainsi la validité de son code génétique proposé.

Outre cette contribution spécifique, Francis Crick a apporté de nombreuses autres contributions significatives au domaine de la biologie moléculaire. Il a joué un rôle clé dans la formulation du dogme central de la biologie moléculaire, qui indique que les informations génétiques circulent de l’ADN à l’ARN à la protéine. De plus, il a fait des progrès significatifs dans la compréhension du rôle de l’ARN dans la synthèse des protéines et le mécanisme de traduction. Le travail de Crick a ouvert la voie à de futures études et a jeté les bases de notre compréhension de la base moléculaire de la vie. En reconnaissance de ses contributions révolutionnaires, Crick a reçu le prix Nobel de physiologie ou de la médecine en 1962, avec Watson et Maurice Wilkins.