Le juge tourna le dos vers moi, se rassit sur sa chaise de juge, tandis que j’étais dans le banc des témoins et que je faisais l’objet d’un interrogatoire. La salle d’audience entière était pleine de ces anarchistes, gauchistes, communistes et lobbyistes juifs.

Ernst Zundel était une figure controversée connue pour ses opinions d’extrême droite et son déni de l’Holocauste. Né en Allemagne en 1939, il a ensuite déménagé au Canada et est devenu un éminent déni de l’Holocauste et militant suprémaciste blanc. Il a acquis une notoriété dans les années 1980 et 1990 pour publier et distribution de la littérature qui a nié l’Holocauste et a promu des théories du complot antisémite.

La citation mentionnée fait référence à l’une des comparutions de tribunal de Zundel au Canada, où il a fait face à des accusations liées à la distribution de la propagande de haine. En 1985, il a été accusé d’avoir publié un livret intitulé “Est-ce que six millions sont vraiment morts? La vérité”, qui affirmait que l’Holocauste était un mythe perpétré par des organisations juives pour obtenir des avantages financiers et politiques. Au cours de son procès, Zundel a eu la possibilité de présenter sa défense et de témoigner en tant que témoin.

Cependant, sa déclaration reflète sa perception que la salle d’audience était biaisée contre lui. Zundel pensait que le juge président, ainsi que le public, se composaient de personnes qu’il considérait ses adversaires – anarchistes, gauchistes, communistes et ce qu’il a qualifié de «lobbyistes juifs». Il est important de noter que les croyances de Zundel étaient enracinées dans les théories de l’antisémitisme et du complot, et ses affirmations concernant l’Holocauste ont été universellement discréditées par les historiens et les experts.

Les contributions d’Ernst Zundel en tant que militante tournaient principalement autour de la propagation et de la promotion de ses croyances de déni de l’Holocauste. Il a fondé le site Web “Zundelsite”, qui est devenu l’une des principales plateformes pour diffuser son matériel de propagande. Malgré des défis juridiques continus, y compris son procès canadien en 1985, Zundel a continué à publier et à distribuer du matériel refusant l’Holocauste. Ses activités ont provoqué une indignation généralisée, conduisant à des manifestations et à la condamnation du public.

En 2003, il a été arrêté aux États-Unis pour violation de l’immigration et extradé au Canada pour faire face à des accusations liées à la promotion de la haine. Zundel a finalement été condamné en 2005 et condamné à cinq ans de prison. Cependant, sa condamnation a ensuite été annulée en appel en raison d’erreurs de procédure, et il a finalement été expulsé en Allemagne en 2005. En Allemagne, il a fait face à de nouvelles conséquences juridiques pour refuser l’Holocauste, ce qui a conduit à une condamnation en 2007.

Dans l’ensemble, les contributions de Zundel en tant que militante impliquaient de promouvoir le déni de l’Holocauste et la propagation de la propagande antisémite par divers moyens, malgré les défis juridiques et le rejet sociétal. Ses actions mettent en évidence l’importance de contrer le discours de haine et de reconnaître la valeur de la vérité historique.