Il y a ici un long historique d’erreurs. Il y a une bonne raison à cela. Il y a probablement plusieurs raisons. Certainement, la prolifération est difficile à suivre, en particulier dans les pays qui restreignent l’accès facile et gratuit et n’ont pas de sociétés libres et ouvertes.

La citation de David Kay fait référence aux défis rencontrés pour suivre la prolifération des armes nucléaires, en particulier dans les pays ayant un accès restreint et des sociétés fermées. David Kay était un scientifique américain et expert en armes nucléaires et non-prolifération.

David Kay a apporté une contribution importante à la science américaine et à la sécurité nationale. Il a été l’inspecteur des armes nucléaires en chef de l’Agence internationale de l’énergie atomique (IAEA) et de la Commission spéciale des Nations Unies (UNSCOM) dans les années 1990, où il a joué un rôle crucial dans la découverte du programme d’armes nucléaires clandestine de l’Irak. Son expertise dans le suivi et la vérification des accords de contrôle des armes s’est avérée inestimable pendant son séjour avec ces organisations.

En 2003, David Kay a été nommé par le gouvernement américain pour diriger le groupe d’enquête en Irak, une équipe chargée de rechercher des armes de destruction massive (AMD) en Irak après l’invasion de 2003. Cependant, l’équipe n’a pas trouvé de preuves concluantes des programmes de DMD en cours malgré les réclamations d’avant-guerre. Cette expérience a conduit Kay à exprimer publiquement ses doutes quant à l’exactitude des rapports de renseignement utilisés pour justifier l’invasion, démissionnant par la suite de sa position.

La citation que vous avez fournie fait partie d’un contexte plus large dans lequel David Kay réfléchit à la difficulté de suivre avec précision la prolifération nucléaire, mettant en évidence les défis posés par les nations qui restreignent l’accès et ont des sociétés fermées. Cela implique que son expérience en Irak, où l’accès et la transparence ont été limités, a contribué à son scepticisme envers la fiabilité des rapports de renseignement sur les programmes d’armes. Cette citation souligne l’importance de la transparence, des sociétés ouvertes et de la coopération internationale pour aborder efficacement la question de la prolifération nucléaire.