Mais au début, notre définition du génocide était ce qui est arrivé en Arménie en 1917 ou 1919, ce qui est arrivé aux Juifs en Europe et nous ne nous en rendions pas compte – De notre point de vue, ils n’avaient pas les moyens de commettre un génocide.

La citation de Boutros Boutros Ghali fait référence à sa perspective sur le concept de génocide et le manque de reconnaissance concernant le potentiel de génocide dans certaines situations. Il mentionne le génocide arménien de 1917-1919 et l’Holocauste comme des exemples reconnus comme des génocides. Cependant, il implique que dans d’autres cas, tels que des conflits dans sa région ou contre certaines populations, les gens peuvent ne pas les avoir considérés comme ayant la capacité de commettre un génocide.

Boutros Boutros Ghali, un fonctionnaire et diplomate égyptien, a apporté des contributions importantes à son pays et à la communauté internationale tout au long de sa carrière. Né au Caire en 1922, il a occupé divers postes dans le gouvernement égyptien avant d’atteindre une reconnaissance internationale.

Dans les années 1970, il a été ministre d’État égyptien pour les affaires étrangères sous le président Anwar Sadat. Ghali a joué un rôle crucial dans les accords du camp David, négociant la paix entre l’Égypte et Israël, ce qui a entraîné la signature d’un traité de paix historique en 1979. Cette réalisation lui a valu la reconnaissance dans l’arène internationale.

En 1991, Boutros Boutros Ghali est devenu le premier secrétaire général africain des Nations Unies. Au cours de son mandat de 1992 à 1996, il s’est concentré sur un large éventail de questions mondiales, notamment les efforts de maintien de la paix, le développement durable et les droits de l’homme. Il a promu le concept de «programme pour la paix», qui mettait l’accent sur la diplomatie préventive et la résolution des conflits. Cependant, son mandat a également été critiqué pour la réponse de l’ONU aux conflits en Bosnie et au Rwanda.

La citation de Ghali reflète sa compréhension du concept de génocide et de son contexte historique. Il reconnaît la reconnaissance des génocides qui se sont produits en Europe, comme l’Holocauste et le génocide arménien. Cependant, il souligne la nécessité d’une reconnaissance et d’une compréhension plus larges des situations qui peuvent avoir conduit au génocide. Dans son rôle de fonctionnaire égyptien et plus tard en tant que secrétaire général de l’ONU, Boutros Boutros Ghali a travaillé à promouvoir la paix et à relever les défis mondiaux, laissant un impact significatif sur les relations internationales et la diplomatie.